Sri Lanka – Semaine 1 de Negombo à Sigiriya

 Hey !

NEGOMBO

Avec ma coéquipière de voyage, nous sommes arrivées à l’aéroport de Negombo, le 28 mars 2017 à 18 h 30. De là, nous avons pris un taxi jusqu’à l’Aurora Budget Hostel Guesthouse. Nous sommes restées deux nuits le temps de visiter Negombo, son marché aux poissons et ses charmantes ruelles. J’ai pris mon premier tuk-tuk et quelle expérience de folie ce fut ! Nous ne pouvions quitter Negombo sans profiter de la plage et aller goûter l’eau à 29 degrés, ça change de la Bretagne ! Les plages de Negombo ne sont pas fantastiques, mais ça vaut quand même le coup d’aller y jeter un œil.

KANDY

Le 30 mars 2017 nous avons pris notre premier train de Negombo jusqu’à Kandy ! Que dire ? Grandiose ! Nous étions dans la seconde catégorie et les paysages étaient époustouflants. La verdure est très présente au Sri Lanka et ça m’a beaucoup plu ! Des cocotiers, des bananiers, des palmiers, le dépaysement fut total ! Nous sommes arrivées à Kandy vers 15 h, nous avons donc pu visiter la ville. Le lac est vraiment somptueux et se situe au cœur de la ville. Nous avons longé le temple de la dent, mais n’y sommes pas entrées, car nous n’avions pas de quoi nous couvrir les épaules. Nous avons trouvé un ancien cimetière anglais, ce moment fut vraiment atypique, car nous avons eu la visite d’une dizaine de macaques à toque.

Malheureusement Kandy ne nous a pas transcendé, nous avons donc décidé de repartir le lendemain matin direction Pinnawala.

 PINNAWALA

L’entrée à l’Orphelinat coûte 5 000 LKR (29 €). Avec cette entrée, vous avez accès au fameux bassin naturel où vous pouvez observer une dizaine d’éléphants se baigner, mais vous avez également accès à une sorte de « parc » ou vous pourrez observer, durant l’heure du repas, les soigneurs donner le biberon aux éléphanteaux. Dis comme ça, cet endroit a l’air idyllique ! Eh bien, il ne l’est pas du tout.

Pourquoi je vous déconseille l’orphelinat des éléphants à Pinnawala ?

1. Lorsque nous sommes arrivées pour admirer les fameux éléphants en liberté dans ce bassin, nous sommes tombées sur une centaine de touristes agglutinés devant la barrière. Déjà, ça nous a calmées… Ensuite, nous avons été surprises de voir cinq hommes avec des bâtons (à crochets) postés autour de la zone de baignade. Oui, vous savez, ces mêmes bâtons utilisés durant le phajaan. Ces hommes utilisaient donc ces bâtons afin de regrouper les éléphants devant les touristes pour qu’ils ne s’éloignent pas. C’est un comble de prétendre que les éléphants soient en liberté alors qu’ils n’ont pas le droit de bouger ! Le pire, c’est que certains éléphants, trop aventureux apparemment, sont enchaînés à des rochers, mais les chaînes ne sont pas toutes visibles, car elles sont sous l’eau.
2. Ce que je n’ai également pas du tout apprécié, c’est la conduite de ces hommes. Dès qu’un éléphant s’approchait trop près de la barrière, les hommes couraient et faisaient de grands gestes avec leurs bâtons pour faire fuir l’éléphant. Dans le comportement de ce dernier, on voyait la crainte de l’homme. Les éléphants obéissaient au doigt et à l’œil.
3. De plus, nous avions un guide lors de notre visite et bizarrement, quand moi et mon amie étions dégoûtées de voir ce triste spectacle, notre guide nous disait en montrant ces hommes du doigt : « bad guy, bad guy« . Ce qui veut clairement dire « mauvaise personne ». J’en conclus donc que ces hommes n’étaient pas seulement les cornacs de ces éléphants (ceux qui s’en occupent), mais également, peut-être aussi, leurs bourreaux.

Le repas des éléphanteaux :

Après cette désillusion, nous sommes donc parties manger avec mon amie, pour débattre de l’horrible spectacle auquel nous venions d’assister… Puis l’heure d’observer le repas des éléphanteaux arriva. Désillusion encore une fois : une centaine de personnes agglutinées autour d’une sorte de manège (comme les endroits où l’on entraîne les chevaux à courir). Nous nous sommes frayées un chemin pour observer, mais ne sommes restées que 10 minutes.

Je vous explique : vous arrivez près des barrières, là un soigneur arrive avec un éléphanteau. Il prépare le biberon, le met dans la bouche du bébé, puis, fait le tour du manège, s’arrête quelques fois pour laisser un touriste tenir le biberon pour une ou deux photos, puis ainsi de suite pendant plusieurs minutes… Personnellement, j’ai cru me retrouver dans un zoo ou dans un cirque ! De plus, selon les dires, ces éléphanteaux n’étaient pas orphelins. Il y a un business qui s’est mis en place au Sri Lanka et dans d’autres pays d’Asie ou les organismes enlèvent les éléphanteaux à leurs mères dès la naissance et les font passer pour orphelin. Il y a également les éléphants du bassin qui étaient des adultes, alors pourquoi étaient-ils encore dans l’orphelinat ? Personne n’a jamais répondu à ma question…

Mon avis

Selon moi (et il s’agit uniquement de mon avis personnel), je pense que Pinnawala, recueille des éléphants, les font se reproduire entre eux et ensuite attirent les touristes avec leur joli nom d’enseigne : « Elephant Orphanage »… Ok, l’orphelinat avait peut-être une bonne réputation il y a quelques années, mais aujourd’hui en 2017, il se rapproche plus d’un zoo que d’un centre d’accueil pour éléphanteaux orphelins… Donc, je vous déconseille de participer à l’enrichissement de cet organisme et de payer 30 € pour assister à un spectacle aussi désolant…  Il vaut mieux privilégier un safari dans un parc national naturel. Il y a beaucoup de parc nationaux au Sri Lanka comme Uda Walawe et Minneriya. Au moins vous verrez des éléphants LIBRES, sans chaînes, sans barrières et vos 30 € servirons à une cause plus juste : la sauvegarde et la protection de ces zones naturelles.

DAMBULLA

Nous sommes arrivées à Dambulla le 31 mars, cette ville est située dans le centre du Sri Lanka, au nord de la région montagneuse et de Kandy, non loin de Sigiriya.

À Dambulla, vous pourrez apprécier le magnifique Golden Temple qui ne date que de 2001. À l’entrée du site, vous admirerez un superbe stupa en or. Le musée est surplombé d’un immense Bouddha en or également. À l’intérieur du bâtiment se trouvent de nombreuses peintures représentatives de Bouddha. Vous trouverez de plus, des statues de différentes représentations de Bouddha selon les pays d’où elles proviennent. Vous pourrez ainsi voir des statues provenant de Thaïlande, du Myanmar, de Chine, du Japon, de Corée du Sud ou encore de Singapour.

Un escalier sur le côté du Golden Temple conduit jusqu’au fameux Rock Temple. Pour y arriver, il y a une petite randonnée de quelques minutes avec une vue imprenable sur tous les alentours. Arrivés au sommet, vous trouverez l’entrée du temple, celle-ci coûte 1 500 LKR (8.77 €).

SIGIRIYA

Nous sommes parties de Dambulla dans l’après-midi le 1er avril. Nous sommes arrivées à Sigiriya le dimanche dans la soirée au Nilmini Lodge. Le lendemain, nous nous sommes levées tôt, avons loué deux vélos et sommes parties à la découverte du site de Sigiriya. Nous ne sommes pas montées sur le rocher du Lion de Sigiriya, car nous trouvions le prix un peu trop élevé : 30 USD (26 €).

En revanche, à quelques kilomètres se situe le rocher du Pidurangala, un rocher un peu moins haut, beaucoup moins cher, 500 LKR (3 €), beaucoup moins touristique (à l’époque) mais plus compliquer à escalader. Cependant, la vue en vallait largement la chandelle ! Il y a une vue à 360° sur les paysages aux alentours et un panorama sur le magnifique Rocher du Lion ! Nous avons fait le choix de ne pas monter sur le rocher de Sigiriya car nous avions un budget que nous voulions tenir et nous étions seulement à notre première semaine de voyage.

Depuis notre retour, j’ai parlé avec beaucoup de voyageurs et ils m’ont tous dit que le rocher de Sigiriya est vraiment à voir. La vue est magnifique, mais pas seulement, car sur le dessus du rocher se trouvent les vestiges d’une forteresse. Sigiriya est un site archéologique majeur ! Selon les témoignages que j’ai entendus, il y a une ambiance et une énergie très spéciales qui règnent en son sommet. Souhaitant réellement retourner au Sri Lanka dans les années à venir, j’irai surement visiter cette fois-ci le nord du pays que nous n’avions pas pris le temps de visiter, et je rajouterai également sur ma liste le rocher du Lion à Sigiriya, car je pense réellement que ce lieu fait partie du top des sites à visiter au Sri Lanka.

La sécurité à Sigiriya

Pour visiter le site de Sigiriya il est impératif de prendre conscience qu’il s’agit d’un endroit sauvage où les éléphants vivent en liberté. Durant notre tour à vélo, nous avions vu plusieurs panneaux « attention éléphants ». Il est très dangereux de vous aventurer à pied ou même à vélo pour visiter Sigiriya et le Pidurangala. Il y a de nombreux accidents chaque année. À l’époque, je n’étais moi-même pas au courant de la dangerosité de m’aventurer à vélo sur le site de Sigiriya. Aujourd’hui, je me dois de le préciser et de vous conseiller de prendre un tuk-tuk pour vous promener sur le site.

Nous sommes restés le dimanche soir à Sigiriya,

nous avons continué la visite des alentours le lundi matin,

puis dans l’après midi nous avons rejoins la cité d’Anuradhapura .

→ Sri Lanka semaine 2 – d’Anuradhapura à Trincomalee

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